Assemblée nationale

"Monsieur le Premier ministre que comptez-vous faire pour restaurer dans nos écoles la laïcité..." Annie Genevard interpelle le gouvernement sur « la laïcité menacée par l’islam radical » à l’école

« sursaut d’ampleur dont le gouvernement doit donner le signal sans trembler » à demandé Madame la députée du Doubs Annie Genevard lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale,

Annie Genevard à l’Assemblée nationale lors des questions au gouvernement le 17 octobre 2017 (©Assembleenationale)

« sursaut d’ampleur dont le gouvernement doit donner le signal sans trembler  »

Lors de la séance de questions au gouvernement ce mercredi à l’Assemblée nationale, la députée du Doubs Annie Genevard a demandé un « sursaut d’ampleur dont le gouvernement doit donner le signal sans trembler » face au « danger du communautarisme aggravé par le radicalisme religieux » à l’école. La secrétaire générale du parti Les Républicains s’inquiète de la « progression du communautarisme musulman à l’école ».


Publié par Jérémy Chevreuil le 17/10/2018

« Monsieur le Premier ministre que comptez-vous faire pour restaurer dans nos écoles la laïcité menacée par l’islam radical ? », a demandé Annie Genevard à Edouard Philippe, s’appuyant sur « une note des renseignements territoriaux » rapportant notamment le « refus pour de jeunes garçons de donner la main à de petites filles », le « refus d’aller à la piscine », la « pratique du Ramadan de plus en plus jeune »… « Cette dérive communautariste ne peut être ni tue, ni sous-estimée, ni relativisée », a lancé l’élue comtoise.

« Oui madame la députée, ces problèmes sont bien réels ».

C’est le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer qui lui a répondu. Il a mis en avant le « conseil des sages de la laïcité de l’éducation nationale » dont le document référence « pourrait faire l’unanimité sur les bancs de cette assemblée ». Le ministre a aussi vanté les « équipes laïcité » qui ont réalisé « plus de 400 interventions depuis le mois d’avril » pour « mettre fin, à chaque fois ; aux troubles constatés ».

« C’est la première fois depuis une vingtaine d’années qu’il y a un tel volontarisme de l’action publique », a assuré Jean-Michel Blanquer, qui estime que certaines de ces dérives sont le fait d’autres religions, tout en reconnaissant que « le fondamentalisme islamiste est derrière la plupart de ses faits ».