l’instrumentalisation immonde de cette question qui divise la société.[…] "L’accompagnant des sorties scolaires […] est choisi et désigné par l’enseignant et la directrice ou le directeur de l’école[...]
"Des responsables institutionnels chargés de faire la loi disent que les signes religieux ostensibles sont interdits d’un point de vue légal, et d’autres soutiennent qu’ils sont autorisés toujours par la loi. Ce n’est ni l’un ni l’autre."
" En République, il n’y a qu’un rapport de force qui vaille, c’est la loi."
1. Les enseignants, les encadrés et les encadrants de cette activité d’enseignement auraient-ils des droits différents au regard du respect de la liberté de conscience ?
2. Les parents doivent-ils être les seuls à être dispensés du respect de la liberté de conscience des accompagnés ?
3. N’est-ce pas là une inversion de la loi de 1905 ? La contestation du primat de la liberté de conscience ?
4. Devrait-on admettre cette inversion de deux libertés ?
5. Faut-il aussi rappeler le principe de laïcité dans l’activité d’enseignement ?
6. Pourquoi est soulevée, aujourd’hui, la question du port ostensible de signe religieux par quelques accompagnants des sorties scolaires ?
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Propos tenus, en audition, au Sénat devant la Commission
de la culture, de l’éducation et de la communication
par le Président de la Fédération des DDEN
le 16 octobre 2019