"La première partie est consacrée à une description générale du contexte (pp. 27 à 75), et au refus de la loi de 1905 par l’Église catholique, ou plus exactement par le Pape, alors même que les évêques français avaient formulé un avis favorable, jugeant la loi acceptable au regard d’autres exemples de relations entre l’Église romaine et des États. « La problématique concordataire » ainsi que la doctrine catholique romaine sont présentées de façon synthétique mais réellement informée, ce qui ne manquera pas d’intéresser les lec-teurs peu instruits des positions de l’Église et de sa conception de ses relations avec les pouvoirs terrestres." [...]
"La deuxième partie passe en revue les politiques conduites de F. Mitterrand à E. Macron qui portent atteinte à la loi de 1905 (pp. 77 à 173)" [...]
"La dernière partie s’achève sur une réflexion teintée d’amertume, notamment à l’égard de la Ligue de l’Enseignement et de ses errances, concernant les « faux amis » et les « vrais adversaires » dans un temps où les cartes sont brouillées car « tout le monde, y compris ses pires ennemis, se réclame de la laïcité ». C’est un appel à la vigilance qui clôt cette partie qui cite amplement Jean Jaurès et le pose un peu plus en référence absolue de la doctrine laïque"[...]
Daniel MORFOUACE
INSPE – Université de Lille
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