« On est conscients que c’est un symbole qui est très important pour l’histoire de Montréal. L’objectif n’est pas de faire du déni de notre histoire, mais plutôt de trouver une façon de mettre en valeur cet élément », a expliqué la conseillère Laurence Lavigne Lalonde, responsable de la démocratie et de la gouvernance au sein de l’administration Plante, lors de la réunion du comité exécutif mercredi matin.
Elle a rappelé que le crucifix avait été installé dans la salle du conseil en 1937 à la demande d’un conseiller « afin que les élus se souviennent du serment qu’ils avaient prêté devant Dieu en entrant en poste ».
« Le contexte a changé aujourd’hui. On vit aujourd’hui dans une société qui a énormément évolué et qui est représentée par des institutions démocratiques, qui se doivent d’être laïques, neutres et ouvertes à l’ensemble des citoyens », a indiqué l’élue.
Mme Lavigne Lalonde a précisé que les deux crucifix seraient exposés dans un espace muséal qui sera aménagé dans l’hôtel de ville une fois qu’il aura été rénové.
Rappelons que des travaux majeurs sont prévus à l’hôtel de ville de Montréal afin de mettre l’édifice patrimonial aux normes. Les travaux doivent durer trois ans. À compter du mois d’avril, les occupants de l’hôtel de ville déménageront dans l’édifice Lucien-Saulnier.
Jeanne Corriveau