Je crois à la politique.

, par Gérard DELFAU, Martine CHARRIER

Le nouveau livre de Gérard Delfau et Martine Charrier, un Manifeste politique, tourné vers l’avenir. […] Je crois à la politique, s’ouvre par une belle préface de Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre, qui traite de ce thème. C’est le signe que notre ouvrage peut apporter sa pierre à la reconstruction de la gauche...

L’ouvrage Je crois à la politique, au titre provoquant, est au départ un projet de Mémoires, un récit de de mes 30 ans de vie publique, en tant que maire de Saint-André de Sangonis et sénateur de l’Hérault, à partir d’une proposition de Martine Charrier, journaliste à Midi Libre [1].

Une idée que j’avais reçue au départ avec étonnement. Et à laquelle je me suis ensuite complétement associé. C’était fin 2012. Depuis le projet a beaucoup cheminé. Pourquoi aurait-il fallu raconter le passé, si ce récit n’était pas en prise avec le présent ? Peu à peu s’est imposée l’idée d’en faire un Manifeste politique, tourné vers l’avenir.
Le désastre électoral de la gauche, en 2017, confirmant ce que j’avais vécu en tant qu’ancien dirigeant du PS, a achevé de me convaincre de la nouvelle orientation.

Pour cela, il fallait fournir des repères historiques, comme le congrès d’Épinay, en 1971, auquel j’ai activement participé, ou la victoire de François Mitterrand, en 1981, pour montrer qu’aucune défaite en politique n’est irrémédiable, pour peu qu’on ait le courage d’en analyser les causes et d’actualiser le programme, par exemple en repensant la place de la Laïcité et celle de l’Écologie parmi nos objectifs prioritaires.

Mais je voulais surtout illustrer par des exemples concrets, puisés dans mon expérience, que l’engagement politique a un sens et qu’il peut permettre d’influencer positivement le quotidien de nos concitoyens.

C’est ainsi que je raconte comment j’ai sauvé, avec les salariés, le Crédit foncier d’une vente à une filiale de General Motors par Dominique Strauss-Kahn, ministre de Lionel Jospin, en 1997, ou comment mon rapport sur la Présence postale en milieu rural, en 1990, a contribué à éviter que La Poste ne subisse le sort de France Télécom, ou comment mon implication personnelle, à propos de l’accueil des jeunes handicapés, m’a amené à soutenir les lois qui ont amélioré substantiellement leur sort.
Pourtant, mon chantier principal fut la Laïcité, avec, notamment, la défense de l’École publique et mon soutien à la loi de 2004, dite « loi sur le Voile ».
Et le livre Je crois à la politique, s’ouvre par une belle préface de Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre, qui traite de ce thème. C’est le signe que notre ouvrage, Je crois à la politique, peut apporter sa pierre à la reconstruction de la gauche.

I. Carrière universitaire ou carrière politique (1957-1970) ?
II. Le basculement vers la politique(1971-1976)
III. Entrée en politique, Mes débuts de maire (1977-1980)
IV. Pleinement politique (1981-1983)
V. Les années fastes (1984–1990)
VI. La crise, le doute, le rebond (1990-1996)
VII. La déception Jospin (1997-2002)
VIII. Passionnément maire et sénateur (2002-2008)
IX. Oui, Je crois à la politique.

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Notes

[1Martine CHARRIER : Originaire de la région lyonnaise, j’ai vécu à Lyon jusqu’à l’âge de 33 ans. Premier et second cycles dans un établissement privé catholique, puis toujours dans le cadre de l’enseignement privé, études en secrétariat commercial. Je suis installée en Languedoc à l’aube des années 90. En mission pour Midi Libre sur la Vallée de l’Hérault depuis février 2001.