A propos du livre : L’école laïque en Alsace et en Moselle.

, par Jean Michel Gillig

« En Alsace et en Moselle, l’école publique ne sera vraiment laïque que lorsqu’elle ne comportera plus l’enseignement religieux obligatoire qui est une survivance de la loi Falloux de 1850 et de l’Annexion allemande »

« Dans la collection "Débats laïques", aux Editions L’Harmattan, Jean-Marie Gillig explore le champ de réflexion ouvert par Michel Seelig, dans Vous avez dit Concordat ?, le deuxième titre de la collection Débats laïques.

Ce livre traite d’un sujet particulièrement sensible et méconnu, celui du maintien du caractère obligatoire de l’enseignement religieux dans les établissements publics du premier et du deuxième degré en Alsace et Moselle... » Préface de Gérard Delfau
Date de publication : mai 2017

Ces pages permettent au lecteur de comprendre pourquoi la laïcité à l’école dans les trois départements encore concordataires reste un objectif dont la réalisation permettra enfin l’égalité entre tous les élèves.

Quatrième de couverture
« En Alsace et en Moselle, l’école publique ne sera vraiment laïque que lorsqu’elle ne comportera plus l’enseignement religieux obligatoire qui est une survivance de la loi Falloux de 1850 et de l’Annexion allemande ».
Ces premières lignes de l’avant-propos donnent le ton et le sens de cet ouvrage. Dans trois départements de l’est de l’Hexagone, le mot « laïcité » n’a pas la même signification que dans les autres départements français. Du reste, bien qu’elle accueille tous les élèves, désormais sans distinction d’appartenance religieuse, l’école publique ne peut pas y être considérée comme vraiment laïque, puisqu’elle est interconfessionnelle, par nature et par dénomination statuaire. Depuis 1918, elle n’a cessé d’être le lieu où s’affrontent ceux qui défendent âprement un statut scolaire local, censé garantir leurs libertés religieuses, et ceux qui s’évertuent à vouloir le modifier pour que soient préservées la liberté de concience et la liberté de choisir sa propre voie, alors que l’enseignement de la religion est toujours obligatoire dans ces établissements du premier et du second degré, et que persiste une procédure dérogatoire pour pouvoir en être dispensé.
A la lecture de ces pages écrites par un auteur à la fois témoin, auteur des combats maïques et historien de leur passé, le lecteur pourra comprendre pourquoi la laïcité à l’école y reste un enjeu, un objectif, dont la réalité permettra enfin l’égalité, sur le plan des croyances et des convictions, entre tous les élèves sur tout le territoire national, conformément à la constitution.